Mastodon, les bourgeois et les bourgeoises, Ginette et un peu de lingerie.

J’vous préviens, après des mois bridée à 500 caractères, je vais me rattraper d’un seul coup.

Posons le contexte.

J’ai une très longue expérience des réseaux sociaux, datant de bien avant l’arrivée d’Internet. Ado, je pratiquais la CB. Pour les jeunes : non, pas la Carte Bleue, la Citizen-Band. On causait entre inconnus et sous pseudos via de petits postes radios. J’avais quatorze ans, et j’échangeais avec toute sorte de gens : des vieux routiers, des ouvriers, des profs et même à l’occasion avec des dames qui utilisaient cet outil pour donner à des messieurs des rendez-vous tarifés. Il était assez rare que je tombe sur des gens de mon âge, mais ça n’avait aucune importance. J’entretenais aussi des correspondances, en français et dans mon anglais balbutiant. Puis il y a eu l’ICQ, puis les tchats, puis les forums, puis l’arrivée des grands méchants réseaux.

Alors forcément, causer avec des gens dont je ne connais pas le visage, venus d’univers variés, de classes sociales différentes, avec des aspirations diverses, c’est ma normalité depuis bien longtemps, presque toujours, et ça me convient très bien. C’est enrichissant, parfois énervant, ça ouvre des perspectives de pensée au-delà de ce que peut offrir un réseau « en vrai », souvent moins riche, ne serait-ce que géographiquement.

Ces dernières années, les grands méchants réseaux que j’utilisais abondamment sont devenus des bidules éthiquement puants, j’ai donc cherché à les fuir. Après une tentative infructueuse d’entraîner des gens vers les réseaux low-tech que sont les forums puis le rachat du réseau à pensée restreinte par le maboule à grosses fusées, j’ai opté pour ce qui semblait le plus éthique : un réseau « libre », décentralisé, plein de promesses : Mastodon. Et pour la première fois de mon histoire des communications à distance, j’ai découvert un univers que je ne connaissais pas : celui des bourgeois et petits-bourgeois en cercle fermé. Et ma foi, outch, ça pique.

Les bourgeois ont leurs sujets-marottes, les plus observables à l’œil nu et aussi les plus emblématiques du problème étant le féminisme et l’usage du vélo. Si ça semble plutôt une bonne chose de prime abord, n’importe quel prolo de base ne met pas longtemps à comprendre que les bourgeois parlent, écrivent, rédigent, hurlent, mais en réalité, ils s’offrent surtout une bonne conscience à peu de frais en défendant leurs privilèges.

Prenons la question du féminisme – ouais, je suis d’humeur à me faire plein de nouveaux potes. Vous lirez, sur ce réseau bourgeois, de bien belles paroles engagées sur ces hommes qui nous font la guerre (sic), sur ces inégalités qui sont intolérables – et elles le sont – et sur ces luttes qu’il faut mener. Mais les bourgeois ne mènent jamais de lutte. Ils causent. Ils causent par exemple du droit à l’enfant, de la nécessité fondamentale et absolue de faciliter l’accès à la fabrication de mômes en laboratoire à grand renfort d’hormones qui finissent dans les rivières et de congélation d’ovules parce qu’on ne va pas sacrifier une belle carrière en se reproduisant trop tôt. Ils et surtout, en l’occurrence, elles, causent de leurs envies personnelles et appellent ça le féminisme.

Mais quand ces belles causeuses, après avoir obtenu leur enfant, reprennent leur belle carrière, ce sont les femmes des classes laborieuses qui auront la charge de ladite progéniture en échange d’un salaire misérable. Et ça, ça ne dérange pas du tout les bourgeoises. Le féminisme en Louboutin se contrefout profondément de la vie des femmes des classes laborieuses. Elles causent féminisme sans jamais voir le problème quand elles font récurer leurs chiottes et torcher leurs mômes par d’autres femmes. Elles ne voient pas le problème à étaler leur lingerie à un quart de smic fabriquée par des Tunisiennes exploitées, le drame de leurs pantalons jetables aux poches trop petites pour ranger leur téléphone à un mois de salaire fabriqués par des Indiennes presque réduites à l’esclavage. Elles ne voient pas le problème à s’étaler sur la tronche les cosmétiques largement fabriqués par des ouvrières mal payées et exposées à des produits toxiques. Et elles vous mépriseront si vous avez l’outrecuidance de pointer la vacuité de leurs paroles en comparaison de leurs actes, vous qui n’utilisez même pas l’écriture inclusive.

Les bourgeoises parlent, écrivent, rédigent, hurlent, mais en réalité, elles sont les idiotes utiles du patriarcat.

Ce constat n’est pas valable que pour les femmes, ni que pour le féminisme. Les « vélotaffeurs » valent aussi leur pesant de nombrilisme social. Certains méprisent l’ensemble des automobilistes avec leurs vélos qui valent au bas mot trois fois le prix de ma bagnole. Mais si vous regardez le métier de ces gens-là, vous ne trouverez personne qui bosse en trois huit à l’usine, debout toute la journée, effectuant des ports de charges lourdes ou des gestes répétitifs et transpirant à grosses gouttes. Après une journée assis au chaud, c’est facile, de rentrer en vélo. C’est visiblement plus compliqué de se rendre compte qu’on est un privilégié, et que le mode de vie des privilégiés n’a rien de transposable chez ceux qui suent.

Je pourrais encore m’étendre sur l’écologie vert pâle, mais je suis déjà assez énervée comme ça.

J’ai aussi fui les grands méchants réseaux agacée par la censure stupide qui s’y pratiquait de plus en plus. Un réseau se revendiquant libre et bienveillant ne pouvait qu’être mieux. Mouarf. Je le sais, pourtant, que la bienveillance est toujours la face visible de l’hypocrisie !

Dès que vous avez le malheur de sortir des règles non-écrites spécifiques à ce milieu bourgeois auquel vous n’appartenez pas, c’est le drame. Typiquement, vous êtes tenus d’indiquer un Content Warning sur tout ce qui pourrait heurter le petit cœur fragile de Marie-Choupette. Le problème, c’est que Marie-Choupette est particulièrement sensible. Si vous relatez la violence symbolique et réelle de la vie des femmes des classes laborieuses, violence dont elle fait parfois, souvent, partie des causes, voilà que non contente de ne pas l’avertir que vous allez lui mettre un coup de pied au cul, vous la privez en plus de son adoré statut de victime ! Ne mettez surtout pas Marie-Choupette devant la réalité du monde, ou, du haut de sa toute-puissante bienveillance, elle convoquera son réseau pour vous faire plier et cacher ces prolétaires qu’elle ne saurait voir.

Et puis, évidemment, le gros de la communauté végane s’est réunie là, très à l’aise dans cette bulle garantie sans prolo bouffeurs de barbecue ni agriculteurs.

Bref, je ne m’étais jamais autant autocensurée que chez les bourgeois et je jure, mais un peu tard qu’on ne m’y reprendra plus.

Il y a aussi bien sûr, comme partout, des gens formidables sur Mastodon (bisou aux gens qui m’ont laissé des messages sous les 500 caractères de résumé de ces deux pages, n’allez pas croire que ça ne m’a pas remuée). D’ailleurs, la plateforme n’est qu’un outil et l’outil n’est en rien le problème. En outre, c’est un outil d’autant plus facile à prendre en main qu’une flopée de gentils vieux barbus du libre vous fournissent vite des ressources pour le faire (merci). Le problème de Mastodon, c’est la quasi-absence de mixité sociale. Les bourgeois en ont fait ce qu’ils appellent leur safe space. C’est-à-dire un lieu qui tient à distance tout ce qui pourrait chatouiller un peu trop la bulle de confort qui leur tient lieu de convictions.

Détail révélateur : vous ne croiserez personne sur ce réseau qui manie à la truelle la langue française et son orthographe tordue. Privilège de classe : on maîtrise là les arcanes du participe passé et même du subjonctif imparfait si besoin. Dès lors, Ginette, pas vraiment climato-sceptique mais ignorante, se sachant ignorante et tentant, sans doute maladroitement, de se tirer vers le haut, Ginette s’inscrirait sur une telle plate-forme qu’elle n’aurait aucune chance de récolter autre chose que du mépris. La honte, elle ne sait même pas ce qu’est le patriarcat.

Et maintenant ? Que faire de ce constat ? Eh bien d’abord, plier bagage et fuir. Fuir loin de Marie-Choupette et d’Augustin-Fébrile. Mais je ne sais pas me passer des réseaux sociaux. Je n’en suis pas fière mais c’est comme ça. J’ai rebranché la CB, mais je suis la seule à l’avoir fait à portée d’ondes. Et puis surtout, si je me contrefous de l’existence de Marie-Choupette et d’Augustin-Fébrile, celle de Ginette me préoccupe. Je ne pourrai jamais convaincre un bourgeois de ne plus être un bourgeois. Par contre, avec de la patience et parce que je n’ignore pas ce qu’est sa vie, je peux peut-être convaincre Ginette que, non, voter à l’extrême-droite ne va pas améliorer sa vie. Je peux peut-être l’aider à prendre conscience que la bourgeoise chez qui elle fait le ménage ne vaut en rien mieux qu’elle. Si un réseau social ne sert qu’à s’enorgueillir et à se réconforter entre pairs, alors il ne sert à rien.

Et maintenant ? Je vais retourner sur un grand méchant réseau, y continuer mes revues de presse quotidienne, avec une autre identité. Tagrawla a vingt-cinq ans, je vais la laisser tranquille. Comme après chaque déménagement, il y a des gens dont je regretterai la compagnie, mais c’est la vie. Et je vais continuer d’espérer, contre toute rationalité, qu’un jour les outils libres et décentralisés seront réellement accessibles à tous.

À propos de Tagrawla Ineqqiqi


32 responses to “Mastodon, les bourgeois et les bourgeoises, Ginette et un peu de lingerie.

  • @aaaabbbb

    j’espère que vous reviendrez de temps en temps =) bonne continuation 🙂

  • BOUCHIERE

    Je vous salue bien bas…
    Parce que primo je suis plutôt souple et petite, mais surtout en raison des petites étoiles qui naissent dans mes yeux et mon cerveau à ta lecture (le tutoiement est ici bas d’usage et non mépris).
    En tout cas la pertinence et l’éclectisme me ravissent et l’énervement m’enchante dans ce monde où il faut être lisse, polissé, bien sous tout rapport et pas un mot + haut que l’autre ça choque !
    Putain de vérole de merde merci à toi !
    Je suis heureuse que tu es repris la plume

  • Viviani

    Ouiiiiiii !!!
    N’oublie pas de me demander en amie sur ta nouvelle identité !

  • Jeannot l'Alpin

    Je fais partie de ceux qui méritent que vous leurs secouiez les puces. La preuve, ce subjonctif.
    Je n’y peux rien sauf à tenter de me changer avant de parler de changer le monde.
    Merci pour tout et surtout cet article.

    • Tagrawla Ineqqiqi

      Ah mais ne vous y trompez pas : j’adore le subjonctif ! Tellement que je voudrais que tout le monde puisse savoir l’utiliser ! Comment peut-on envisager un avenir meilleur si on n’a pas le temps des possibles pour le formuler ?

  • colas009

    Bonjour, comment peut-on vous trouver sur Mastodon? Merci

  • yapluca

    Ta rage manquera sur Mastodon.
    Elle est pour moi une source d’optimisme.
    Si un jour tu passes par le Morbihan, je peux accueillir 3 personnes.
    Ciao tagrawla et merci !

    • Tagrawla Ineqqiqi

      J’ai l’impression d’assister à mes propres funérailles, ça fait un peu bizarre ^^
      Merci beaucoup à tous. Je vais continuer à rager ici, et à répondre aux messages. Je suis en train de réfléchir à mettre un place une revue de presse un peu structurée pour que les gens qui aiment mes méchanteries puissent les trouver facilement. Et en effet, la Bretonnie n’est pas si grande, en plus 😉

  • Wilfrid

    Je vous aime bien, ou plutôt ce que vous dites, votre honnêteté, la bise et peut-être à bientôt ailleurs .

  • anapoda

    Tu ne nous as même pas laissé le temps de se préparer au vide que tu vas laisser !
    Je le répète : c’est pas cool !
    À la lecture du billet, je me suis tout de suite dit que t’allais clore ton compte dans la foulée. Pas loupé. Tagrawla, c’est pas le genre à sortir une parole en l’air. J’ai un peu paniqué, mais là ça va mieux. Je vois que je peux m’abonner.
    Fuis moi, je te suis 😉
    J’espère que ça t’embête pas 🙂

    • Tagrawla Ineqqiqi

      Non seulement, ça me fait vraiment chaud au cœur, mais en plus, ça répond à ma plus grosse interrogation au moment de cliquer sur « supprimer le compte » : comment je vais pouvoir faire pour lui transmettre la version 2023 d’un certain manuel quand j’aurai fini de la rédiger ?

    • anapoda@e.email

      Ha ha, excellent ! J’attends ça avec impatience !

    • anapoda

      Ha, merdum ! Je m’attendais pas à ce que ça affiche mon mail en clair.
      Peux-tu le noter quelque part si tu veux et supprimer le com où mon mail est affiché stp ?

  • Sknob

    Une sortie fracassante d’une rare lâcheté.

    • Tagrawla Ineqqiqi

      Ou une décision expliquée puis assumée jusqu’au bout. Tout l’inverse, donc, de la pensée bourgeoise qui cause mais ne transforme jamais rien à l’échelle de sa vie.

  • Restach

    Salut, je suis le thread de réponse qui a pris 1 semaine ou 2 a être rédigé, j’étais en train d’expliquer la signification de  » sale batard » a des Afghans en même.
    Je sais pas si tu as lu ma réponse, mais je trouve ça dommage que tu quittes le navire.
    Masto est une auberge espagnole, alors plus il y’a de diversité mieux c’est.
    Les clichés des féministes ou velotafeurs sont vrais mais tu les retrouves sur Twitter, Facebook ou Instagram.
    Viens foutre la merde dans le fediverse.

    • Tagrawla Ineqqiqi

      Bonjour !
      Le truc, c’est que sur les gros méchants réseaux, il n’y a pas que des petits-bourgeois. Le fediverse me met beaucoup plus en rage que les autres réseaux : j’y croise les gens qui sont censés être « de gauche », voire d' »extrême-gauche » Des gens avec qui je suis globalement d’accord sur les constats, mais qui font très largement partie du problème et qui de surcroît ont l’air de penser que la priorité est de taxer les gens comme moi d’islamophobe transphobe (mouarf). Si c’est pour me faire insulter, je préfère encore être taxée d’islamo-gauchiste, au moins ça me fait marrer.

  • Nicole Hauchard Conseil

    Coucou Tag. Même si je ne laisse pas de commentaire, je lis toujours tes textes et constate avec plaisir que tu gardes ta belle énergie et ta liberté de penser !
    J’ai un neveu, ingénieur dans l’aéronautique, fan de vélo et lorsque je l’entends discuter avec ses copains de vélos à plusieurs milliers d’€, je ressens ce que tu expliques…( Mes enfants disent que le vélo lui permet de se vider la tête de ses contradictions) Bonne continuation Tag, je t’espère toujours sur FB.
    Nicole

    • Tagrawla Ineqqiqi

      Tu n’imagines pas le plaisir que ça me fait de voir soudain ton nom apparaître.
      Je viens de t’envoyer une « invitation ». J’ai changé de nom, mais j’ai toujours un masque à gaz, on ne peut pas se tromper.

  • zipehem

    Je suis bien triste de ton départ, pas d’accord avec ce que tu as écrit (mais ce n’est pas ici qu’on va en parler), et en colère de ce départ en claquant la porte après avoir laissé un gros caca sur le tapis du salon. N’ayant pas vu ton 1er message, ou par cécité bourgeoise, je ne sais pas, je n’ai rien vu venir. Je n’aime pas les séparations, je suis un genre de bardane collante qui s’attache, tu m’étais familière, faussement proche, mais je suppose que je dois m’endurcir aux réseaux sociaux. Je suis bien consciente que je suis le spécimen type de ce que tu as rejeté. Je vais y réfléchir. Tu vas me manquer, vraiment. J’espère que tu vas bien, que tu auras le job espéré dont tu venais de parler, je te souhaite le meilleur pour la suite. Puisque la suite se fera sur TT, je te dis au revoir. (Madame Mollette sur Masto)

  • grosf9d2f0cb98f

    Pffffff…
    Obligé de naviguer dans WP pour vous répondre (excellent marketing soit dit en passant sauf que non dans mon cas… 🙂

    Alors…? Groumphhhh de groumphhhhh…

    Ne le prenez pas au premier degré, hein, mais c’est en cette fin de semaine que j’ai médité l’expression « un seul être vous manque et tout est dépeuplé »…

    J’ai expliqué cela à ma fille qui, elle, approuve votre décision…!

    Bon, j’ai compris que vous étiez toujours sur mastrodon (d’ailleurs je lis que vous étiez coincée à 500 signes sur ton instance contre 5000 sur eldritch.cafe et ses administratrices de compétition) et que, oui, en mode privé, moi aussi j’aimerais bien poursuivre nos conversations (…entre autres) sur les cuisinières à bois…

    Béatrice, ma moitié, m’a remis hier en tête les poèmes de Jehan Rictus (ici, la berceuse pour un Pas-de-Chance dans son recueil le Cœur populaire)…

    Le turbin a pris ma jeunesse
    ma santé, ma joie, mes désirs ;
    et vioque on m’a laissé moisir,
    seul et nu devant la Richesse.

    Et quand à ces gas économes
    j’ai d’mandé un peu d’ pain ou d’ pèze ;
    Y m’ont cité les « Droits de l’Homme »
    et m’ont chanté « La Marseillaise ».

    La bise depuis #BelleÎleLand

  • Toniours

    *souffle très fort*
    Mais nan 😦 et en plus je suis obligé d’apprendre que tu t’es barrée à travers un post
    (mais va au moins sur bluesky et pas chez l’autre nazi là)

  • grosf9d2f0cb98f

    NB : inutile de répondre à mon commentaire d’hier ou à celui-ci : je vais désactiver ce compte WP programmé pour ces deux nuages de fumée…
    Je ne suis plus sur FB (compte fermé en 2018), j’attends que Léon Mufle désactive mon compte TW. Reste mon blog et le fil sur eldritch.cafe
    Portez-vous bien…

  • Sylvie

    Bonjour,
    Absente depuis quelques jours et ne trouvant aucune trace de toi, on vient de m’indiquer ce biais pour te retrouver.
    Comment te dire qu’à la fois je suis d’accord avec toi mais que tu vas me manquer terriblement ?
    C’est égoïste de ma part, j’en suis consciente, mais tes réflexions sur l’actualité et ta vie était l’essentiel du plaisir que j’avais à me rendre sur piaille.
    Et puis je m’étais dit qu’on finirai par se rencontrer en vrai…
    Bises.
    Sissassetrouve

  • danielschoni

    En train de m’habituer tranquillement à un fédiverse encore plus consensuel… 😉 sans Tagrawla pour venir secouer les pruniers. Vous nous manquez !
    Je ne me sens pas prêt à retourner sur FB et je m’imaginerais plutôt finir par renoncer tout simplement aux réseaux sociaux. On verra.
    En tout cas, je comprends sans difficulté cette décision qui avait le mérite d’être explication (mais qu’est-ce qu’elle a fâché.. dis donc !).
    Bonne suite, je viendrai lire par ici.
    Daniel alias « Piques et répliques »

  • Nicolas Monfort

    Salut ! Comme j’avais pas vraiment suivi le saut chez Mastodon, je pensais que tu ne publiais plus qu’ici. C’est toujours très intéressant, mais les partages quasi quotidiens de sur FB me manquaient. Où peut-on dorénavant te suivre ?

  • Ventalon

    Quel plaisir de te lire. Tu me manques sur ce RS certes bourgeois, mais pas que. Et c’est pour ce « pas que » que j’y reste. Il est vrai que j’ai le blocage facile pour certaines maniaqueries à la mode. Tchao

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